DOSSIER SSAS

Depuis le dépôt d’un grief pour contester certaines décisions du Service de soutien à l’adaptation scolaire (SSAS) qui contrevenaient à notre convention collective, deux rencontres ont eu lieu.

Une première rencontre a permis à l’Exécutif du SEECO de faire le tour des reproches faits au SSAS. Il a été question du lien de confiance rompu avec le personnel enseignant, et de l’échec du Comité consultatif sur l’adaptation et l’inclusion scolaire (CAIS) pour résoudre les situations problématiques. La Direction a alors proposé de remplacer le Comité consultatif sur l’adaptation et l’inclusion scolaires (le CAIS) par un comité de travail qui regrouperait des membres de la Direction des études et du SSAS (Jacqueline, JoAnne Paradis, Chantal Dufresne, Jacques Dumouchel) et quelques profs (du CAIS, du CRT et de l’Exécutif), qui mettrait de côté la facette « inclusion » du CAIS (reléguée à la communauté de pratique sur la question) et qui serait un lieu de consultation et d’échanges pour résoudre les problèmes en lien avec le SSAS, tout cela dans le but mieux répondre aux besoins des communautés enseignante et étudiante et de rétablir le lien de confiance. Les rencontres de ce nouveau comité feront l’objet de compte rendus.

Comité de travail du SSAS
Soucieux de se mettre au travail le plus rapidement possible, nous n’avons pas attendu de confirmer la composition de la délégation lors de la prochaine AG pour envoyer quelques personnes représentantes à ce comité : Jean-François Gaudreau (CAIS), Christian Bernier (CRT) et Lyne Beaumier (Exécutif) se sont présentés aux rencontres du Comité de travail. Certains principes ont d’abord été clarifiés :

  • Les conditions de travail sont conventionnées. Un changement à ces conditions doit faire l’objet de négociations avec l’Exécutif du SEECO.
  • La responsabilité de l’évaluation revient aux enseignantes et aux enseignants :  ce n’est pas au SSAS de décider de quelle façon se feront les évaluations, ni leur transmission, ni à quel moment, ni qui y aura droit (on parle ici de la propension du SSAS à retirer les mesures à celles et ceux qui remplissent mal le formulaire ou qui ne le font pas à temps).
  • L’approche par compétence est de mise au Cégep. Les compétences d’une étudiante ou d’un étudiant qui n’aurait pas droit à ses mesures ne peuvent être évaluées correctement.

Il a été convenu que la réussite de nos étudiantes et de nos étudiants était notre but commun et que le personnel enseignant était le 1er intervenant pour y parvenir. Un plan de travail a été mis en place afin de revoir un par un les principaux irritants et de trouver des solutions pour que le service soit à la hauteur des attentes. L’AGÉÉCO sera rencontrée de son côté, et il n’est pas impossible que des membres étudiants se joignent au comité. Une autre rencontre est prévue le 19 novembre.